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De l'année 2001 jusqu’à 2007, Bruno Arbesu et moi-même avons menés un atelier photographique avec des mineurs au Centre de  Jeunes Détenus de Fleury-Mérogis en France. Nous avons travaillés, avec les détenus, la prise de vue et le laboratoire noir et blanc lors de nos interventions. Nous avions un dizaine d’étudiants pour 5 agrandisseurs et 5 appareils photographiques. La question de l'enfermement est inhérente à chacune des images produites lors de cet atelier. Lors de notre intervention, aucun sujet n'est imposé, la simple difficulté de réaliser des images dans un cadre carcéral et d'échapper au "manque de sujets" constitue le défi à relever.Lors de notre intervention, aucun sujet n'est imposé, la simple difficulté de réaliser des images dans un cadre carcéral et d'échapper au "manque de sujets" constitue le défi à relever. Puisque les portraits sont interdits, ainsi que toute image considérée comme trop descriptive de lieux sensibles, les photographies se révèlent petit à petit comme un parcours subtil dans le milieu carcéral. En cachant des visages, jouant sur le flou de mise au point ou de mouvement, en faisant ressortir des détails ou avec la maîtrise du travail de laboratoire, les prisonniers montrent leur univers quotidien.

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